Suite à la vraie fausse polémique sur le partage de connaissances en SEO[1], j’ai eu l’impression que beaucoup d’incompréhension découlait du vocabulaire et surtout du perçu, de l’expérience propre à chacun.
Pour compléter mon article paru chez Laurent, que je remercie bien fort, je vous propose ici un petit jeu qui je l’espère illustrera cette différence de ressenti.
Voici un visuel que j’ai créé avec l’excellent pulp-o-mizer.
L’exercice est simple : examinez l’image et racontez en commentaire ce qu’elle vous évoque.
Quelques pistes :
Impression globale
Qui sont les personnages ?
Que font-ils ?
Que disent-ils ?
Où/quand se situe l’action ?
A quoi sert la machine ?
…
Essayez de répondre tout d’abord sans regarder les autres commentaires, en détaillant ce qui vous motive/parle le plus, en plaçant l’image dans le contexte que vous souhaitez. Vous pourrez ensuite seulement réagir sur les autres interprétations.
Attention: je ne validerai que les commentaires qui se prêtent au jeu 😉
[1] Pour n’en citer que deux : http://www.labisse.com/le-partage-des-connaissances-en-seo-est-nefaste.htm et http://www.loichelias.com/referencement-et-connaissances
Vu les costumes des personnages, je penchais pour une allusion rabelesque (Gargantua/Pantagruel), à cause de ta citation détournée, mais ça serait peut-être trop simple.
Si les personnages faisaient mumuse avec un train électrique, alors l’allusion au MIT serait évidente, mais là c’est chaud de comprendre ce qu’ils peuvent bien fabriquer.
Une autre piste serait l’inspiration de ces fameux hackers originels du MIT par Lewis Carroll (y avait aussi Sebastien Bach je crois).
La doctrine de base du hacking est que les leçons essentielles sont apprises en démontant et en comprenant comment ça fonctionne, afin d’utiliser cette connaissance pour créer de nouvelles choses encore plus intéressantes. Aucune loi ou contrainte ne doit empêcher cette démarche.
Après, il y a le doigt pointé du personnage à gauche, qui dit genre « fais gaffe », alors que le personnage de droite est en train de bidouiller un truc. Tout simplement, peut-être que l’ancien dit au jeune bidouilleur « vazi mais no abused ».
Jouons: Nous sommes dans le laboratoire de Christian Méline, qui travaille à son amplificateur de PR. Arrive Labisse qui lui fait les gros yeux et menace de le défenestrer s’il en parle sur Twitter.
J’ai bon ?
Bon faisons simple, histoire de ne pas passer pour un débile profond.
La scène se situe pour moi dans un laboratoire scientifique, j’ai du mal à discerner les machines, du coup j’ai un doute avec des appareils d’astronomie.
Le regard des 2 protagonistes démontre pour moi une friction entre les 2 personnages symbolisée par le l’index de l’homme debout.
Le regard du second bonhomme révèle un sentiment difficilement analysable. On pourrait penser qu’il vient d’être réprimandé ou qu’il fait fasse à un avertissement. Pour le reste j’ai bien du mal !
– Qui sont les personnages ?
Un développeur BH et un WH qui regarde par dessus son épaule.
– Que font-ils ?
Le développeur règle une machine à envoyer du jus. Il y a du jus bleu (le vrai, dofollow) et du vert (nofollow).
– Que disent-ils ?
Le WH sermonne l’autre : « tu devrais faire du naturel, c’est pas durable ton truc, ça va te retomber sur le nez, tu vas te faire blacklister »
et l’autre : mais non, regarde, je ranke facile et si je tombe j’en relance un autre, y’aka appuyer sur le bouton. Pis de toute façon je ne dépasse pas 20% de nofollow, je ne risque rien !
@Laurent
Tu t’es creusé la tête, plus que moi 🙂
Pour le visuel, j’ai essayé de planter des éléments les plus vagues possible, avec les restrictions de l’outil, en espérant que les commentateurs vont extrapoler et projeter leurs à priori dans l’interprétation.
Une machine infernale, 2 personnages, un peu de tension, et on espère un épisode de Dallas 😛
A voir ce que la suite va donner !
Pour rebondir sur ton commentaire: démonter, comprendre comment ça marche, maitriser les bases pour aller plus loin: yes, le boulot de SEO c’est bien ça, et ça marche même pareil pour le garagiste, l’expert comptable ou le psy.
Dans tous ces cas, prendre des raccourcis, c’est aller dans le mur (ou simplement être mauvais, par paresse).
@Alex: mdr :p
Mais c’est pas mal vu, crédible !
@Loïc: La peur du gendarme ? Une friction entre amis ? Un rejet de l’autorité paternelle ? On va attaquer l’analyse 😉
@Yann: Yep, j’avoue avoir pensé au « jus » en mettant les réservoirs, ça me parlait bien (mais il n’y a pas de « bonne » réponses, toutes sont valables!)
Merci à tous pour vos essais, j’espère en avoir d’autres sur les jours à venir 😉
Lâchez-vous, le but du jeu est de laisser aller son imagination, pas de trouver un sens caché, une solution unique.
Un développeur est en train de révolutionner le spamming en créant le nouveau xRumer, il veut le garder pour lui mais il en a parlé à un de ses amis qui malheureusement est un commercial. Son ami lui propose donc de vendre la bête bridée et qu’avec un petit programme d’affiliation il pourrait vivre bien mieux qu’en gardant ça pour lui.
@Aurélien: pas mal. Un remake de l’histoire Apple ? 😛
Le Juge est en train d’expliquer à Vincent Jamin les tenants et aboutissants du netlinking :
– Tu vois Jamin, dit Le Juge, tu es mauvais car tu es train d’orienter Google vers ton site en faisant tout et n’importe quoi, alors que moi, j’aurais fait un job nickel, sans faille, et j’aurais gagné une médaille de plus, moi ! HAHAHAHAHA !
– …
L’action se situe le 19/09/2013 dans un pays où l’on parle un français avec un accent hilarant.
La machine, elle, sert au Juge à gagner, à être le meilleur parmi les meilleurs (pardi!) !!